Dans un contexte où le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, prévoit de rencontrer les banques pour discuter de nouveaux outils financiers, ces deux types de prêts sont mis en avant. Le prêt in fine permet de rembourser uniquement les intérêts pendant la durée de l’emprunt, optimisant ainsi la capacité d’emprunt, tandis que le prêt hypothécaire utilise un bien existant comme garantie, permettant souvent d’emprunter plus facilement.

Cependant, Julie Bachet, de Vousfinancer, critique le prêt in fine pour son inadaptabilité à la majorité des emprunteurs, le réservant à une clientèle patrimoniale avec des épargnes conséquentes. D’autre part, le prêt hypothécaire présente le risque de perdre le bien en cas de défaut de paiement, avec des frais d’hypothèque et de mainlevée élevés.

Une autre solution proposée est celle des prêts immobiliers à taux bonifiés par Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, qui pourraient significativement augmenter la capacité d’emprunt des ménages. Un couple avec un revenu de 4 200 € pourrait voir sa capacité d’emprunt augmenter de 20 000 € avec une réduction d’un point sur le taux de leur crédit.